A LA UNE

Construire une communauté avec le compost de la division et de la haine, c’est comme édifier une maison sur du sable.



Bien qu’encore dénombrables dans une certaine mesure (Afghanistan, Biélorussie, Azerbaïdjan, Corée du Nord, Érythrée, Birmanie, Thaïlande.), ils ne sont plus légions en ce XXI éme siècle, les Etats qui parviennent sans derangements (au plan national ou international), à vivre repliés sur eux même et recouverts du manteau de l’intolérance la plus totale.


IL ne faut pas s’y tromper, les réalités de la mondialisation augmentent la dépendance des Etats et l’internationalisation des relations entre individus et entre États.


Un autre phénomène non encore véritablement intégré par les populations et encore moins par celles du sud, rend davantage dérisoire cette tentation de vouloir vivre replié sur soi-même, comme au temps reculés de la période pré- coloniale. IL s’agit du confinement en accélération du monde à un seul et même sombre destin, en raison du Péréclitement de la nature. Cela se passant sans véritables contre -réactions collectives responsables et déterminées nous enferme dans une fatalité qui ne dit pas son nom.


Voilà qui commande des gouvernances plus avisées, plus humanistes, plus ouvertes au développement durable, et donc aux principes de la société inclusive. Des voix comme celles de Me Hermann Yaméogo nous le ressassait préventivement depuis des années. Le temps faisant son œuvre, nous nous retrouvons en confrontations tragiques avec ses mises en garde.


Un pays comme le Burkina Faso que rien ne prédestinait au pire cauchemar qui est aujourd’hui le sien, devrait particulièrement se conformer à ces obligations.


Nous devons tous, dirigeants comme simples citoyens comprendre que ce n’est pas dans l’exclusion , la haine , la terreur, les rêves d’auto-déification et la méconnaissance des droits fondamentaux des burkinabé, que nous vaincrons les terroristes et que nous restaurerons le pays dans son intégrité physique, morale, juridique et économique.


Ce n’est assurément pas, il faut définitivement s’en convaincre, dans l’apartheid gouvernemental, que la transition réussira politiquement ( ce qui n’est pas du reste sa mission ), ou militairement ( ce qui est par contre son devoir sacré ), à combler les vœux ardents du peuple.


Non aux tripatouillages de la constitution;
Non à la structuration de la désunion nationale;
Non au sabordage de nos relations multi séculaires avec la Côte d’Ivoire;
Non aux manœuvres visant à faire un coup d’État à la charte de la transition.

« On ne peut condamner la soi-disante tentative de coup d’Etat contre la transition, sans condamner le coup d’Etat déjà acté contre la charte de la transition »

Cheriff COULIBALY
Journaliste Indépendant

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