« Il y a des partenaires qui ont décidé de quitter le Mali pour se replier sur d’autres pays. Il y a des zones abandonnées qu’il faut occuper. Et aujourd’hui on ne peut pas laisser le vide. Les forces ne suffisent pas. Nous sommes obligés aujourd’hui de de nous interroger .

De la même façon ces partenaires ont décidé de quitter certaines localités, s’ils décident désormais de partir qu’est-ce qu’on fait? On n’est obligé de nous interroger, est-ce qu’il ne faut pas avoir des plans B. D’autant plus qu’on a vu des pays où on a lâché et on a laissé les gens seuls. C’est cette réflexion qui conduit à des débats aujourd’hui où on accuse de vouloir changer de stratégie .

Le président a simplement dit à la CEDEAO qu’on ne peut pas dans une situation où on apprend qu’il y a une attaque quelque part et on interdit un hélicoptère de voler au motif que cette zone est une zone d’entrainements d’autres forces partenaires. Cette situation ne peut pas continuer. C’est très clair.

On ne peut pas nous empêcher d’acheter du matériel avec un pays parce qu’un autre ne veut pas. On ne peut pas nous empêcher d’envoyer des gens être formés parce dans un autre pays des gens ne veulent pas. Il faut qu’on ait la possibilité de regarder vers d’autres horizons, qu’on élargisse les possibilités de coopération pour maitriser notre défense nationale. »

Source: JALON.net
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