Le Centre national d’études stratégiques du Burkina Faso (CNES-BF) a tenu ce jeudi 30 mars 2023 au ministère de la défense, un atelier de restitution des études socles de l’année 2022.

La restitution de ces études permettront d’asseoir une vision stratégique et anticipative dans la guerre asymétrique dans laquelle le Burkina Faso est engagée actuellement.

Ces études menés dans le dernier trimestre de l’année 2022, comporte essentiellement cinq point à savoir : une étude sur la dynamique du militantisme des groupes armés terroristes ; une étude sur la géolocalisation des drones dans l’espace ouest africain ; une étude sur la présence des forces étrangères en Afrique ; une étude sur la guerre populaire généralisé et enfin une étude sur les coopérations.

Pour le Directeur Général du CNES, le général de brigade Barthélémy Simporé, trois dates majeures ont plongé le Burkina dans la crise qui sévit actuellement.

D’abord, il y’a l’année 2012 où l’amplification de la menace terroriste dans le Sahel à commencé avec notamment la crise Lybienne.

Ensuite, on a la chute du régime de l’ex président Blaise Compaoré en 2014. Qui selon lui a entraîné la prolifération des Organisations de la société civile (OSC) qui ont inondé la toile, avec son corollaire de Fake news.

Enfin, on à l’émergence des menaces terroristes au Burkina Faso à partir de 2015.

Dans son analyse, il ressort que le pays des hommes intègres n’était pas préparer à cette guerre.

«Les choses sont allées dans tous les sens. L’armée qui fonctionne dans un registre classique est désormais confrontée à une menace asymétrique » a-t-il conclu.

En rappel, le Centre national d’études stratégique du Burkina à été créé le 27 février 2020. Ces un outils d’anticipation, de réflexion stratégique et à pour mission de réfléchir sur les contextes et de proposer des solutions à l’autorité politique. Par ailleurs, il est placé sous l’autorité du Chef de l’État.