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Recherche de paix et cohésion sociale au Burkina Faso :

Nous devons nous parler !.

Messieurs les dirigeants du Burkina Faso, nous devons nous parler ;
Respectables autorités coutumières et religieuses, nous devons nous parler.

Nous devons nous parler parce qu’il s’agit de notre Patrie ;
Nous devons nous parler parce que c’est notre devoir patriotique ;
Nous devons nous parler parce que ce pays n’est pas une jungle, et la barbarie moyenâgeuse ne doit pas avoir raison de notre paisible vivre-ensemble ;

Nous devons nous parler car c’est la sagesse et le sens de la responsabilité qui fondent la paix et la stabilité ;

Nous devons nous parler pour donner une réponse à l’espoir actuel de la jeunesse et au désespoir actuel des anciens ;

Nous devons nous parler, pas parce-que nous avons peur de mourir (obligatoirement nous allons tous mourir quels-que-soient la manière et le moment), mais pour la survie de « notre » Pays.

Malgré l’installation chez-nous de l’esprit diabolique qui a eu raison du Rwanda, du Soudan et de la Centrafrique, nous devons nous parler ;

Malgré les diatribes contre certaines autorités, nous devons nous parler ;
Malgré la rhétorique sectariste de certains leaders religieux, nous devons nous parler ;
Malgré la violence des propos de certains zélateurs de la Transition, nous devons nous parler ;
Malgré le découragement de beaucoup de Burkinabè, nous devons nous parler ;

Une chose est sûre, « une société ne disparaît pas parce-quelle traverse une crise sécuritaire »; C »est le cas du Burkina ! Mais la durée des souffrances, la profondeur des déchirures et l’ampleur de la désorganisation dépendent du niveau de conscience et de patriotisme de ses fils et filles. C’est à ce défi que nous devons faire face, défi pour lequel l’inertie des forces sociales est suicidaire. Elles doivent passer à l’action.
Des Nations avant nous sont passées par là et n’ont pas disparues, au contraire, elles sont re-nées de leurs cendres, plus fortes et plus unies ;

Chez nous malheureusement, certains aventuriers populistes et calculateurs en galvaudant des notions sacrées telles que « Patriotisme », « justice », « mouvement populaire », « peuple », « burkindi », etc, nous ont conduits dans l’incertitude actuelle, dans ce Capharnaüm, créant même une confusion entre la vérité et le mensonge, l’honnêteté et la malhonnêteté, le vrai et le faux, le patriotisme et la veulerie. Ils ont pris le risque insensé de mesurer la profondeur de l’eau avec les deux pieds.

Au répertoire de nos ratés, nous avons:
√l’insurrection-coup-d’Etat de 2014 qui a divisé les politiciens,
√ le coup d’Etat de septembre 2015 qui a divisé l’armée,
√ le coup d’Etat de janvier 2022 qui a divisé l’armée, les partis politiques, les opérateurs économiques et les OSC,
√ le coup d’Etat de septembre 2022 qui a divisé, l’armée, les partis politiques, les OSC, et si on y prend garde, les syndicats, les organisations religieuses et les groupes ethniques le seront.

C’est dire que chaque rupture vient aggraver les fissures de notre tissu social et structurer de nouvelles crises.

Une sagesse africaine ne dit-elle pas que  » c’est lorsqu’on s’est perdu qu’on découvre de nouveaux chemins »?
Donnons donc la chance à notre Pays, de survivre pour réparer les injustices et panser ses plaies.
Donnons une tribune d’expression à chaque Burkinabè qui s’est senti offensé par le système, par l’Etat, par un groupe d’individus ou par un individu;
Donnons la chance et une tribune d’expression à chaque personne morale ou physique, coupable d’offense envers l’Etat, envers un groupe d’individus ou un individu de s’exprimer, d’obtenir clémence, pardon et expiation de ses fautes.
Donnons la chance à notre Pays d’écrire avec tous ses fils un nouveau pacte social et de bâtir un « État Nation ».

Monsieur le président de la Transition, il faut que vous échanger avec vos supporters pour les recadrer, car vous savez qu’ils vous servent (peut-être) mais desservent le Burkina Faso ;

Monsieur le président de la Transition, appelez les autorités coutumières et religieuses à dialoguer, pas un dialogue comme ce que vous avez fait avec les politiciens et OSC, mais un dialogue entre eux. Un dialogue entre eux pour désamorcer les bombes enrichies dans les cerveaux et les cœurs. Un dialogue entre eux pour déjouer les pièges de l’ennemi.

Tél est mon message à tous.

 » Les grandes Nations se sont bâties sur les cendres de séparatismes violents « . JCK.

Jean Claude Kaboré
Président de Notre Cause Commune (NCC)
jcgoama@yahoo.fr

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